Le premier numéro de notre journal sera publié gratuitement en ligne le 1er Décembre 2023! 😀
Thème
La neurosécurité libre et sécuritaire pour tous!
À propos de cette parution
Chers Amies et Collègues,
Les récentes tragédies survenues à Laval et à Amqui en Février et Mars 2023 nous rappelle l’urgence de réfléchir collectivement à l’inefficacité de la psychiatrie pour prévenir ou diminuer le risque de suicide et d’aggressions commis par des personnes atteints de troubles de santé mentale.
De plus, la pandémie COVID-19 survenue en 2020 et 2021 à causé également une hausse impressionante de mortalité ainsi qu’une hausse de cas de dépressions sévères et de détresse psychologique chez les jeunes et les personnes en situation de pauvreté. (Généreux, 2021)
Progrès récents de la science vers une définition universelle de la neurosécurité humaine
La neurosécurité est une méthode d’apprentissage libre basé sur l’interoception et l’expérimentation.
La neurosécurité libre vise d’abord et avant tout à améliorer l’interoception humaine et la connaissance de soi par l’application de connaissances scientifiques récentes. Un objectif secondaire de la neurosecurité appliquée consiste d’éliminer les angles morts de la psychiatrie, incluant la surmédicamentation, le risque de mauvais diagnostic, ainsi que la surhospitalisation.
Rédacteur en chef
Le rédacteur en chef de cette édition est Etienne Robillard. Contactez-nous si vous désirez devenir un éditeur(trice) invité(e) pour cette édition.
Enregistrement des prépublications
- Votre manuscrit doit être transféré par courrier électronique à l’adresse ahnjournal@open-neurosecurity.org. Il est fortement conseillé d’encrypter les données avec une clé publique.
- Les documents doivent être écrits en français ou en anglais, en format Microsoft Word, OpenOffice ou texte avec encodage UTF-8, et minimalement contenir un court résumé (abstrait). La taille maximum des manuscripts est de 8MB.
- Les auteurs doivent lire et accepter la politique de confidentialité de ce site.
Last Updated on 2 juin 2023 by smart
Mots-clés
Tangerine Dream
Ce texte est la version finale de mon article parût dans la revue Expériences de Juillet 2022.
En 2010 j’avais 29 ans, j’étais téméraire et souvent irresponsable. Je reçu rapidement un diagnostique de schizophrénie à la suite de problèmes personnels car j’avais beaucoup de difficultés à conserver un emploi régulier à titre de programmeur analyste web. Tous les médecins que j’ai rencontré étaient formels à ce sujet en suggérant que j’étais atteint de schizophrénie, une maladie neurodegénerative nécessitant des antipsychotiques pour le restant de mes jours.
Je fût alors contraint d’accepter un traitement psychiatrique contre mon gré pour quelques années. Je n’ai jamais accepter le diagnostique de départ de mon médecin, et encore aujourd’hui, je suis persuadé que ce diagnostique est erroné et invalide.
C’est en découvrant à la SQDC qu’il est possible de consommer du cannabis avec une teneur réduite en THC que j’aspire maintenant à mieux controller et limiter ma propre dépendance envers cette substance. Par ailleurs je ne prend désormais plus aucun antipsychotiques et/ou médicaments et je suis confiant et optimiste d’avoir pris la bonne direction pour gérer cette dépendance.
Selon ma propre expérience, les antipsychotiques peuvent souvant produire des effets secondaires à long-terme et je crois absolument qu’il existe aujourd’hui des méthodes plus sécuritaires et adaptées pour prévenir et traiter la dépendance au cannabis. Par exemple, j’ai constaté que le cannabis ayant une faible teneur en THC semble être une variable pouvant aider à diminuer la fréquence de ma consommation personnelle. J’aurais vraiment aimé plus de compréhension, d’empathie, et de compassion de la part de mon médecin face à ma consommation de cannabis.
J’admet toutefois que le cannabis n’était pas encore légal au Québec en 2010, et qu’il était à cette époque impossible pour un consommateur régulier de se procurer ce produit légalement.
Cette expérience m’aura appris difficilement que le THC peut causer de la dépendance et des problèmes de santé mentale. Heureusement, je planifie un retour aux études prochainement dans le but de pouvoir bientôt occuper un emploi à temps-plein.
Je reconnais en conclusion que j’ai fait beaucoup d’erreurs dans ma jeunesse à cause de ma dépendance au cannabis et …
Etienne Robillard
Le 26 avril 2022